Retour sur la mobilisation Stop Méga-Bassines du 19 au 21 juillet

C’est avec un convoi au départ du Grand-Est que certain•es de nos militant•es se sont élancé•es dans un long périple pour rejoindre le village de l’eau ! Et oui, après avoir passé une nuit de repos à Saint-Éloi dans la Nièvre pour l’une des étapes du convoi, au petit matin la répression était déjà très présente. Contrôles d’identités, fouilles des véhicules, embarquement au poste… et tout ça à près de 340 km du village…

Une manifestante porte un sac sur son. dos, avec un autocollant des Soulèvements de la Terre

⛺ C’est après une dizaines d’heures de voyage, escorté•es par une nouvelle patrouille dans chaque départements passés, et de nouveaux contrôles, que nos camarades ont finalement rejoint le camp. Au cours de la semaine, conférences, formations, concerts, ateliers divers et variés étaient au rendez-vous !

Des manifestant•es qu'un large jet d'eau arrose

Le vendredi, malgré un dispositif policier important et l’interdiction de manifestation, ce sont 10 000 personnes qui marchaient en musique en direction de Cérienne, une filiale de la méga-coopérative Terrena, un des principaux promoteurs des méga-bassines dans le Poitou avant que la gendarmerie incendie volontairement des champs de blé.

Un•e manifestant•e tient à bout de bras une planche de surf sur laquelle est écrit No Basaran (au-dessus d'un symbole des Soulèvements de le Terre)

Un manifestant tient un fumigène à bout de bras

Et pour finir, le samedi, depuis la terre comme la mer, c’est de nouveaux 10 000 personnes, tracteurs et bateaux qui bloquaient joyeusement et massivement le port industriel de la Pallice à La Rochelle. Certain•es en ont profité•es pour redécorer les façades de divers symboles du capitalisme tel que des grandes surfaces, des banques…