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Nous exigeons

  1. La reconnaissance de la gravité et de l’urgence des crises écologiques actuelles et une communication honnête sur le sujet.
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    Le gouvernement, les élu‧es et les entreprises doivent reconnaître les menaces inédites pesant aujourd’hui sur l’ensemble de la biosphère, humanité comprise.

    Ils et elles doivent assumer ouvertement leur part de responsabilité dans la destruction des écosystèmes, le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles, et reconnaître l’incompatibilité profonde entre le mode de développement économique actuel basé sur la croissance et la recherche du profit, et les limites de notre planète.

    Ils et elles doivent admettre les liens entre crise écologique et crise sociale et renoncer à toute loi ou décision n’allant pas dans le sens de la résolution de cette situation mortifère et injuste.

    La population doit être informée des risques, des changements à mettre en œuvre, et de leurs contreparties sociales et économiques. Nous demandons aux médias de mener un travail de fond sur les raisons de l’insoutenabilité de nos sociétés, de dire la vérité sur la gravité de la situation et sur la profondeur des changements qu’il va falloir opérer si l’on veut y faire face.

  2. La réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone en 2025, grâce à une réduction de la consommation et une descente énergétique planifiée.
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    Les « bonnes intentions », les « accords non-contraignants » et les « feuilles de route » ne changeront rien à la situation. Nous entendons obliger le gouvernement à atteindre zéro émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici 2025.

    Notre survie et celle des autres espèces ne doivent pas dépendre d’hypothétiques et lointaines solutions technologiques. Renoncer de nous-mêmes au modèle de croissance économique actuel et à la consommation de masse avant que nous y soyons forcé‧es par les limites planétaires est la seule option viable. Nous devons donc amorcer immédiatement une descente énergétique et l’abandon des combustibles fossiles.

    Cette politique devra être portée au niveau international par des accords contraignants afin d’engager un effort global à la mesure des enjeux.

  3. L’arrêt immédiat de la destruction des écosystèmes océaniques et terrestres, à l’origine d’une extinction massive du monde vivant.
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    L’extermination en cours de la vie sur Terre est d’une ampleur comparable aux grandes extinctions géologiques.

    La destruction des écosystèmes et des espèces animales et végétales par la surexploitation et la pollution sont une conséquence directe du développement de nos sociétés modernes. Les mesures compensatoires n’enrayent aucunement l’extermination massive en cours.

    La biodiversité doit être reconnue et respectée pour sa valeur intrinsèque et pas uniquement pour les “services” qu’elle nous rend. Nous nous battons pour que nos sociétés reconnaissent avec humilité leur place au sein de la biosphère et engagent une démarche de restauration écologique à la mesure des dégâts causés.

  4. La création d’une assemblée citoyenne chargée de décider des mesures à mettre en place pour atteindre ces objectifs et garante d’une transition juste et équitable.
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    Ces demandes nécessitent une mobilisation civile et solidaire d’une ampleur et d’une visée comparables à celles déployées en temps de guerre.

    Les gouvernements qui se sont succédé ces dernières années, aveuglés par une logique de croissance et de court terme, ont montré leur incapacité à s’occuper sérieusement de ces questions. Nous voulons donc que le pouvoir soit rendu aux citoyen‧nes.

    Au niveau local et régional, une démocratie plus vigoureuse et inclusive doit être mise en place. Au niveau national, nous demandons la création d’une assemblée citoyenne souveraine et adaptée à ce changement de société. Celle-ci sera garante du partage équitable de l’effort à accomplir et de la solidarité avec les personnes les plus vulnérables.