Depuis des années, des mouvements autochtones ont recours à la désobéissance civile pour s’ériger contre un système économique global écocidaire qui menace leur culture et leur milieu de vie. Nous rejoignons leurs revendications pour défendre le respect du vivant.
Parce qu’une crise globale exige un mouvement global.
Parce que les populations autochtones et locales, du fait de leur mode d’existence, sont les premières affectées par l’effondrement du vivant.
Parce que leur rapport au monde est menacé par une pensée globalisante qui considère la nature comme une simple ressource.
Parce que la France est directement impliquée dans la destruction d’écosystèmes habités, source de diversité naturelle et culturelle, que ce soit dans ses territoires d’Outre-mer et à l’étranger par l’entremise de ses entreprises extractives.
Le vendredi 25 octobre, nous occuperons un lieu symbolique dans Paris pour manifester notre solidarité aux leaders autochtones de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, et pour demander la reconnaissance du crime international d’écocide et des droits de la nature.