Mardi 30 avril, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée Nationale, Sandra Regol a demandé au secrétaire d’État à la biodiversité de justifier l’absence de dialogue sur le confinement des déchets toxiques et dangereux du site de Stocamine... et nous avons été « un peu » surpris•es de sa réponse.
Il y a eu 134 études mises en œuvre par 124 experts qui ont toutes amenées à la même chose : il faut confiner ce site.
Hervé Berville, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Mer et de la Biodiversité.
Monsieur Berville, nous n’avons pas étudié les mêmes dossiers ! Mais rassurez vous, nous vous avons préparé une remise au point.
Nous demandons l’arrêt immédiat du chantier de confinement tant que le Tribunal Administratif de Strasbourg et la Cour Européenne des Droits de l’Homme n’ont pas statué. Il faut déstocker les déchets !
Si vous avez loupé les épisodes précédents
Le 26 avril 2024, quatre militants d’Extinction Rébellion se sont cadenassé·e·s par le cou devant le site de Stocamine, à Wittelsheim, pour demander l’arrêt des travaux d’enfouissement définitif.
Le 29 avril 2024, après plus de 80h, Christophe Béchu et le préfet du Haut-Rhin ont fait le choix de faire intervenir les forces de l’ordre avec une scie meuleuse** plutôt que d’utiliser les clés qui leurs avaient été adressées et d'accepter le dialogue.