Mercredi 14 octobre, “Ça va pas supermarcher” : Blocage d’Auchan
Le secteur de la grande distribution alimentaire n’est ni soutenable ni durable !
Conditions de travail déplorables, bétonisation, artificialisation et tout-voiture, empreinte écologique et bilan carbone désastreux, conditions de productions catastrophiques avec usage massif d’intrants et de pesticides, épuisement des sols, destruction de la biodiversité, surendettement des agriculteurs les poussant souvent à la faillite et au suicide, malbouffe, suremballage plastique, chaînes logistiques de transports, de stockage, de conditionnement et de distribution tout sauf éco-responsables et résilientes, sensibles aux crises systémiques (économiques, climatiques, épidémiques, énergétiques …) de notre époque pouvant nous faire passer en quelques jours du gaspillage de la surabondance au stress de la pénurie.
Relocalisons les activités, créons des circuits courts entre consommateurs et producteurs tendant vers un modèle d’auto-production et d’auto-suffisance et reposant sur un modèle agricole plus écologique et respectueux du climat et du vivant au sens large !
Photos © Quentin Saison / Agence Hans Lucas_
jeudi 15 octobre, Laissez nos Fleuves Tranquilles : Die In devant la Mairie de Lille
Les rebelles s’étaient mobilisé.es sous forme de “die in “ pour alerter sur la nécessité de renforcer les moyens de surveillance des sites pouvant nuire à l’environnement aquatique de la région.
Rapide retour sur la succession des évènements, pour la seule année 2020 :
- 09 Avril 2020 : La digue contenant les eau usées de l’entreprise Téréos se rompt, déversant une pollution organique qui anéantit la bio-diversité de l’Escaut sur plus de 90km, dépassant la frontière franco-belge.
- Septembre 2020 : La Sambre subit deux épisodes de pollution industrielle d’origine inconnue. Une matière ferreuse rendant le fleuve orangée est découverte à deux reprises.
- Septembre 2020 : Pendant une journée, l’eau potable à destinations des citoyen.ne.s de Dunkerque est jaune fluo.
Ni les industriels ni les pouvoirs publics ne s’appliquent à mettre en œuvre les institutions, procédures ou sanctions à même de préserver la biodiversité de notre région.
Pourtant :
- sur près de 90 km, le vivant de l’Escaut a été anéanti
- la Sambre a son équilibre naturel menacé du fait de la substance orange et ferreuse présente.
- L’Homme n’a pu vivre d’eau potable à Dunkerque.
Le silence et l’inaction des pouvoirs publics à l’égard des écocides commis par les industriels de la région nous force à interpeller la préfecture : elle doit assumer ses responsabilités et fonctions de police de l’environnement.
À l’égard de la Sambre, si des investigations avaient débuté dès le premier incident, elles ne furent pas suffisantes pour empêcher une seconde pollution, et le préfet lui-même a manqué à ses obligations envers la Commission Internationale de l’Escaut. Cette institution internationale aurait pu agir pour limiter la diffusion de la pollution qui a provoqué l’écocide du 9 Avril 2020.