COP26 : C’EST LE MOMENT D’AGIR
Extinction Rebellion propose 3 événements à l’occasion de la COP26. C’est le moment ou jamais de passer à l’action ! Les actions proposent toutes différents niveaux d’engagement et de risques juridiques. Elles sont ouvertes à tou.te.s : militant.e.s de tous âges et de toutes capacités.
30/10 : La Rebellion Of One
Alors que les rapports scientifiques sont de plus en plus alarmants et que l’ouverture prochaine de la COP 26 nous rappelle l’échec de mise en application des accords de Paris, de nombreux citoyens et citoyennes ont décidé d’arrêter la circulation et le train-train quotidien le 30 octobre partout en France pour enfin exprimer leurs détresses et leurs peurs face à l’ampleur des désastres écologiques vers lesquels nous nous dirigeons.
En savoir plus : https://extinctionrebellion.fr/campagnes/rebellion-of-one/
S’inscrire : https://framaforms.org/rebellion-of-one-30-octobre-2021-1632508017
31/10 : aCOPalypse NOW !
Un événement artiviste, inclusif et perturbant au cœur de Paris le 31 octobre après-midi : c’est l’aCOPalypse ! L’action sera non-violente et non-bloquante. Des perturbations et des dégradations légères sont prévues uniquement pour celleux souhaitant y participer. Le brief sera obligatoire pour tous.te.s les participant.e.s.
Au programme : prises de parole d’expert.e.s, die-in, déambulations d’outre-tombe, décorations, et médit’action. Un rassemblement festif et régénérant viendra clôturer cette journée !
S’inscrire : https://framaforms.org/inscription-action-31-octobre-2021-1633888710
06/11 Rassemblement
Extinction Rebellion s’inscrit dans la mobilisation internationale pour la justice climatique, pour les droits des peuples, pour un autre futur. À Paris l’inter-orga climatique fait front commun avec d’autres organisations LGBTQI+ et de soutien aux migrants.
Nos rassemblements donneront de l’écho aux mobilisations locales, notamment celles qui appellent à défendre nos terres et nos droits fondamentaux, et aux mobilisations internationales qui entoureront la COP26.
Infos à venir
🤔 LA COP26, QU’EST-CE QUE C’EST ?
Du 31 octobre au 12 octobre aura lieu à Glasgow la 26eConférence des Parties (COP 26) qui réunit des gouvernements, des scientifiques, des ONG et des membres de la société civile. Les “Parties” sont pays ou organisations régionales signataires de la Convention-cadre, au total 197. Elle doit permettre de trouver un consensus pour appliquer l’Accord de Paris voté en 2015 lors de la COP 21.
« Nous avons un pouvoir immense. Nous pouvons soit sauver notre monde soit condamner l’humanité à un avenir infernal » (Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies).
Nous devons atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 pour limiter le réchauffement à +1,5° par rapport à l’ère préindustrielle.
MAINTENANT OU JAMAIS
Cet été, nous avons de nouveau eu une saison catastrophique d’incendies de forêt, des inondations de l’Allemagne au Cameroun et des sécheresses apocalyptiques affectant des millions de personnes en Syrie, en Argentine et ailleurs dans le monde. A Madagascar sévit la première famine due au réchauffement climatique. Sans compter l’épidémie mondiale de la COVID-19 causée par la déforestation et l’élevage intensifs. La rapidité avec laquelle nos systèmes de survie s’effondrent a choqué le monde entier. Ces catastrophes ne vont cesser de s’amplifier et menacent la survie de bon nombres d’espèces, y compris l’humanité.
Depuis plus de quarante ans, les scientifiques sonnent l’alarme. Le dernier rapport du GIEC est formel et accablant. Nous sommes actuellement en train de réaliser un des pires scénarios imaginés. Si nous n’agissons pas dès maintenant pour atteindre la neutralité carbone, notre futur sera invivable.
25 ANS D’ÉCHECS
Depuis 1995, les gouvernements ont totalement échoué à faire appliquer les accords. Les émissions de CO2 n’ont cessé de grimper. Les émissions de carbone provenant de la combustion de combustibles fossiles ont augmenté de plus de 50 % et continuent d’augmenter.
Selon la dernière évaluation des Nations unies (ONU), les engagements actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre, pris de manière volontaire par les États, mènent la planète vers un réchauffement « catastrophique » de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle (source).
Malgré leurs revendications de leadership climatique, il s’avère que la plupart des pays n’ont pas mis en œuvre des politiques compatibles avec l’objectif de +1,5°. D’ailleurs, les pays les plus pollueurs comme l’Inde, la Russie et la Chine n’ont pas confirmé leur présence à la COP26 et n’ont présenté aucun plan de réduction des émissions (source).
Malgré les promesses répétées de mettre fin aux subventions en faveur des combustibles fossiles d’ici 2025, les pays du G7 continuent de subventionner les combustibles fossiles à hauteur de 100 milliards de dollars par an. Ils utilisent notre argent « pour stimuler les ouragans, étendre les sécheresses, faire fondre les glaciers, blanchir les coraux. En un mot : détruire le monde.” (António Guterres, secrétaire général des Nations Unies).
La COP26 est d’ailleurs sponsorisée par SSE, l’un des fournisseurs d’électricité les plus polluants d’Ecosse. Elle participe à une politique globale de greenwashing qui vise à nous duper sur la réalité des mesures prises.
INJUSTICE CLIMATIQUE
Les pays les moins responsables du changement climatique seront confrontés aux pires impacts. Les 10 % les plus riches de la population mondiale sont responsables de plus de 50 % des émissions actuelles, tandis que les 50 % les plus pauvres ne sont responsables que de 7 % des émissions. La majorité des pays à revenu élevé ont déjà largement dépassé leur juste part du budget carbone dans l’optique des 2 degrés.
Les objectifs que se fixent les gouvernements à l’horizon 2050 ne sert qu’à s’octroyer du temps supplémentaire pour polluer tandis ce qu’ils espèrent des pays les moins développés qu’ils veulent bien jouer le jeu. Si la COP26 ne s’attaque pas aux inégalités entre ceux qui sont à l’origine de cette crise et ceux qui en souffrent, elle aura échoué.
REBELLONS-NOUS !
Dans son jugement sur l’Affaire du Siècle, le tribunal administratif de Paris reconnaît la responsabilité de l’État français dans la crise climatique et juge illégal le non-respect de ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’État est également reconnu responsable de “préjudice écologique” (source).
<p>Il est temps que l’État prenne enfin ses responsabilités.
Exigeons que les paroles de nos dirigeants fassent enfin place aux actes.
Lorsque l’État nous met en danger, il est de notre devoir de nous rebeller.
Pour aller plus loin :