Dimanche 16 mars 2025, le méga-festival électro du Tomorrowland Winter a été ciblé une fois de plus à l’Alpe d’Huez. Un an après avoir inscrit d’imposants messages sur des pylônes de télésiège, c’est cette fois-ci l’un des concerts de cette édition 2025 qui a directement été perturbé.

Prendre pour cible un festival, lieu de fête, n’a rien de plaisant. C’est pourtant ce que nous continuerons à faire tant que l’industrie Tomorrowland et M. NOYREY, maire de l’Alpe d’Huez, continueront à défendre cette vision mortifère du tourisme en montagne et refuseront d’entendre les revendications du collectif Stop Tomorrowland Alpe d’Huez.

☠️ Si nous comprenons que Tomorrowland Winter attire tant de monde en poussant toujours plus loin l’expérience du festival, nous affirmons qu’il représente un obstacle. Au-delà de tous les problèmes locaux et climatiques engendrés par ce festival, c’est un obstacle à tous les imaginaires culturels se voulant désirables mais également résilients. A tous les imaginaires cherchant à concilier cette volonté d’être transcendé.e par la musique à celle de respecter les spécificités du milieu dans lequel on se trouve. Ici, un milieu de moyenne à haute montagne.

➡️ Par sa volonté de conquérir un environnement montagnard aux paysages spectaculaires, TL Winter nous ferait presque oublier la joie que l’on peut ressentir dans des salles adaptées ;

➡️ Par sa quête d’un public toujours plus nombreux, TL Winter nous ferait presque croire que le nombre est nécessaire à l’ambiance. La scène principale a été agrandie alors qu’elle pouvait déjà accueillir 10 000 personnes !

➡️ Par son matraquage de pseudos valeurs d’unité, TL Winter réussirait presque à justifier son bilan carbone dramatique causé par un public venant massivement des quatre coins du monde.

Avons-nous réellement besoin de tout cela pour vivre ensemble la musique ?
Si oui, il va falloir rapidement entamer une désintoxication à ce système basé sur la démesure, intenable dans un contexte de catastrophe écologique. Comme tant d’artistes et amoureux.ses de la musique l’ont déjà fait et sont en train de le faire, unissons-nous réellement pour réfléchir au festival de demain !

REBELLONS-NOUS !