Samedi 11 janvier 2025, à l’occasion du premier week-end des soldes, une soixantaine de militant·es ont mené une action à Neyrpic. Ce méga centre commercial de l’agglomération grenobloise réunissant 95 boutiques a finalement ouvert ses portes malgré une lutte intense ayant mobilisée pendant des années collectifs, riverain·es mais également commerçant·es locaux, inquiet·es de l’arrivée de ce mastodonte.

🧄 Un sabotage olfactif a été effectué : des odeurs ont été répandues dans les enseignes symboles de la surconsommation. Les visiteur·euses ont naturellement gagné la sortie, donnant l’occasion d’échanger avec elles et eux sur nos motivations. Deux banderoles ont été déployées et l’entrée du parking a été fermée par nos soins pendant plus de 30 minutes. Le tout dans la bonne humeur d’une fanfare et d’une batucada !

☠️ Nous sommes toutes et tous victimes des stratégies marketings visant à nous faire consommer, toujours plus. À nous laisser convaincre que, le bonheur c’est d’avoir. Et si plutôt que d’aller nous faire piéger par un objet que nous n’avions pas prévu d’acheter nous allions par exemple nous émerveiller des dernières chutes de neige ? Ou rendre visite à nos parents, à nos ami·es ?

🌿 Nous ne souhaitons restreindre les libertés de personne, bien au contraire. Nous souhaitons empêcher les industriels responsables du chaos écologique et social de nous en priver. L’industrie textile est responsable de 10% des émissions de gaz à effet de serre et menace nos libertés les plus élémentaires : celles de respirer un air non pollué, de boire une eau non contaminée, de ne pas souffrir année après année des canicules…

✊ Nous continuerons à agir jusqu’à l’application de nos revendications :

1️⃣ L’abandon des projets tel que Neyrpic au profit de réels projets d’intérêt général, pensés par et pour les habitants

2️⃣ L’inscription au plus vite à l’ordre du jour du Sénat de la loi sur la fast fashion, au point mort malgré des propositions ambitieuses

3️⃣ L’ajout dans la loi d’une définition permettant d’inclure toutes les entreprises de la fast fashion, et non son renvoi à des seuils pris par décrets sans contrôle démocratique

Revue de presse :