Nous avons le 13 août apporté notre soutien à la Marche des Femmes des peuples Indigènes du Brésil. D’après L’ONG Imazon, entre janvier et mars 2019, la déforestation dans les territoires indigènes en amazonie a augmenté de 82% par rapport à la même période en 2018.
texte lu
“Nous, membres d’Extinction Rebellion France, venons aujourd’hui apporter notre soutien à la Marche des Femmes des peuples Indigènes du Brésil, où 2000 femmes de plus de 100 peuples différents, viennent exprimer leur colère face à la destruction de leur terres et aux menaces qui pèsent sur leur vie.
Nous pensons aujourd’hui plus particulièrement à Emyra Wajapi, leader Wajapi du nord du Brésil, récemment poignardé à mort lors de l’invasion de son territoire par des mineurs armés.
Le président brésilien, Mr Bolsonaro, met lui même le feu aux poudres et encourage ces violences en diminuant les ressources financières des organismes chargés de lutter contre l’accaparement de territoires en amazonie, et en affirmant que « les peuples indigènes contrôlent de vastes territoires qui devraient être ouverts à l’exploitation industrielle pour en tirer profit ». Ce même Mr Bolsonaro avait d’ailleurs affirmé à la presse brésilienne en 1998 : « quel dommage que la cavalerie brésilienne ne se soit pas montrée aussi efficace que les américains, eux ils ont exterminés leurs Indiens ».
D’après L’ONG Imazon, entre janvier et mars 2019, la déforestation dans les territoires indigènes en amazonie a augmenté de 82% par rapport à la même période en 2018.
Nous savons pourtant que conserver les forêts primaires est essentiel pour lutter contre le changement climatique.
La terre devrait rester aux mains de celles et ceux qui savent en prendre soin.”
Pour en savoir plus :
- Marche des femmes APIB
- Situation dans la région amazonienne du Brésil MrMondialisation
- Actualités Brésil Amnesty international
L’action s’est déroulée dans le calme, pas d’intervention de la police. On a terminé en laissant dans la boite aux lettre de l’embassade la copie de notre texte ainsi que les affiches « respect existence or expect resistance » et « stop deforestation ». Puis nous avons laisser des messages à la craie devant l’ambassade, dont le nom d’Emyra Wajapi juste devant l’entrée…