Avant, des êtres non humains, végétaux et animaux, habitaient ici. Ils sont à la fois notre histoire, nos cousins et ceux grâce à qui l’on (sur)vit sur cette Terre. Et si on leur redonnait de la place ?
Dans la nuit du 29 au 30 novembre 2023, dans les rues de Clermont-Ferrand, sont apparus des êtres vivants inhabituels sur le béton…
Nous vous proposons de les découvrir sur nos réseaux sociaux comme un rappel quotidien que nous habitons cette planète avec eux, qu’ils en sont l’oxygène et la beauté, et que leur survie, c’est notre survie.
Chaque jour, une nouvelle « case » du Calendrier de l’Avent du Vivant 2023 sera dévoilée sur notre page Facebook et notre compte Instagram
Vous y trouverez des végétaux qu’on appelle parfois mauvaises herbes. Ces plantes sauvages ont nourri l’humanité pendant deux millions d’années, l’ont soignée pendant encore de nombreux millénaires et sont toujours la base de la recherche pour les médicaments. Elles sont la beauté et l’oxygène de ce monde mais elles sont arrachées, détruites et souvent cantonnées aux bords de chemin.
Et si on arrêtait d’« entretenir » la nature pour qu’elle soit « propre » ?
Et si au lieu du « propre » on choisissait la vie ?
Vous y ferez aussi la connaissance d‘animaux de tailles diverses, mammifères, reptiles, oiseaux… pour nous rappeler que nous aimons les animaux vivants, que de la viande en moins, c’est du vivant en plus. L’élevage intensif pollue l’environnement (algues vertes en Bretagne), assèche les sols (culture du maïs fourrager et ses mégabassines associées) et détruit des milieux sauvages (déforestation en Amazonie pour le soja fourrager). La pêche industrielle vide les océans, et là où passent les méga-chalutiers, le Vivant met des années à se réinstaller.
Les êtres non humains ont de moins en moins de place pour vivre.
Et si on arrêtait de bétonner la nature ?
Et si on arrêtait les herbicides et les insecticides ?
Et si on arrêtait de surexploiter la Terre pour des objets éphémères qui deviendront vite des déchets polluants ?
La vie reprend très vite là où on lui laisse de la place, et si on laissait refleurir la beauté du Vivant ?