Sur le pont Sully, des activistes d’extinction Rebellion ont été agressé violemment par des « forces de l’ordre » à l’aide d’armes chimiques appelées « Gaz lacrymogène ».
Le monde entier s’est insurgé contre cette image infecte de policiers molestant ceux-là même qu’ils sont sensés protéger. Sauf Monsieur De Rugy* qui trouve que l’écologie, point trop n’en faut, contrairement à l’état d’urgence dont il n’y a jamais assez.
Nous, membres d’Extinction Rebellion, nous réjouissons de voir encore la violence abusive conduite au nom de l’état de droit condamnée par le plus grand nombre. Nous regrettons cependant la banalisation de la violence policière ces dernières années et plus particulièrement depuis l’élection du Président Macron.
Nous saluons la mémoire de Zineb Redouane, tuée à Marseille en marge d’une manifestation par un tir de grenade lacrymogène en plein visage et morte répétant « il m’ont visé ».
Nous rappelons que les Gilets Jaunes ont subit une redoutable répression, qu’ils ont perdus 24 yeux, 5 mains et que de trop nombreuses personnes ont été mutilées et traumatisées.
Nous rappelons que chaque année, une quinzaine de jeunes sont tués en banlieue et dans les quartiers, que chaque année 800 éco-activistes sont tués dans le monde à l’instar de Rémi Fraisse.
La police est trop souvent complice des puissants et joue aujourd’hui un rôle essentiel par lequel elle empêche le plus grand nombre de faire entendre sa voix, terrorisé d’oser encore aller manifester, craignant les « gardiens » de la paix.
L’incendie qui ronge la cathédrale du vivant est en train de grandir. Chaque instant perdu pour l’arrêter rend plus difficile la tâche. Ce n’est plus seulement aux enfants de nous dire d’agir en adultes. C’est aux populations de s’unir pour terrasser la bête. Car il n’y a pas de pollution sans corruption.
Extinction Rebellion appelle à ses cotés toutes celles et tous ceux qui refusent de voir la vie mourir pour participer à la rebellion internationale dès le 7 octobre 2019.
Avec amour et rage, Extinction Rebellion