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Laisse Béton ! Il y en a marre des grands projets inutiles et nocifs

Un but : Faire échouer les grands projets d’artificialisation.

Un leitmotiv : Affirmer que deux pieds ancrés sur un sol terreux valent mieux qu’une foulée en apnée sur une dalle de béton. Car dans cette vie, la laideur colonise tout ce qu’il y a de sensible, exactement comme le béton recouvre un sol.

Une communauté : Cette campagne a vocation à nous relier progressivement aux autres collectifs et militants qui oeuvrent à ce même but. Les soulèvements notamment, mais pas que !

Un calendrier : Cette campagne sera échelonnée dans le temps… voir ci-après pour le programme du 1er trimestre !

Un appel : 🎙 Et si vous nous rejoigniez ? Et si on grippait le système ensemble ?

Notre Argumentaire

NOUS DÉNONÇONS

L’ ARTIFICIALISATION DÉMESURÉE

QUI PREND LA FORME DE

GRANDS PROJETS INUTILES ET NOCIFS

NOCIFS car destructeurs de biodiversité, de milieux et de ressources, ou responsables de leur accaparement ; INUTILES car responsables d’un surplus de consommation d’énergie et d’exploitation de ressources, ou d’artificialisation, là où les alternatives de rénovation ou modernisation existent.

Le tout souvent opéré dans le cadre de la « MÉGALOPOLISATION » des modes de vie, qui voudrait que tout se développe (économiquement) et s’étende (dans l’espace) jusqu’à n’en plus finir, ce que nous questionnons sans pour autant nier l’intérêt des villes.

Pourquoi ces projets sont inutiles :

  • Initialement, il n’y a pas de besoins qui justifient les méga-projets. Ce sont bien plus les désirs d’investissement et de croissance qui produisent un argumentaire inventant des « besoins » pour promouvoir ces projets sans lien avec les besoins effectifs d’un territoire ;
  • Parmi les besoins existants, citons les sujets de déserts médicaux et la dépendance à la voiture dans les milieux ruraux, les bouchons quotidiens sur les trajets domicile-travail, et le manque de logements sociaux et de locations abordables en ville. Or les grands projets ne solutionnent en aucun cas ces problèmes, et rentrent en concurrence avec les solutions potentielles dans le budget limité des collectivités ;
  • Réhabiliter, rénover ou moderniser sont des options trop souvent écartées pour de mauvaises raisons. À y regarder de plus près, elles correspondent à des possibilités plus réalistes et raisonnables économiquement et écologiquement tout en répondant à un vrai besoin. Factuellement, les nouveaux chantiers répondent surtout à l’intérêt des grandes entreprises du BTP (et affiliées) et de certains acteurs politiques ;
  • La frontière entre confort et surconsommation est mince. Aller plus vite, aller plus loin, serait par exemple l’attente par excellence des citadins bordelais. Pourtant le COVID a montré qu’il est possible de faire aussi bien avec moins. Le premier pas vers la sobriété est ainsi d’éliminer le superficiel.

Pourquoi ces projets sont nocifs :

  • Une fois qu’un sol est bétonné, il n’y a pas de « compensation » possible. De même, lorsqu’un habitat est détruit, il est presque impossible de revenir à l’état sauvage. Nombre d’espèces végétales et animales disparaissent des zones artificialisées et avec la biodiversité s’effondre, en conséquence, la résilience locale ;
  • Déclasser une zone «Natura 2000» ne change pas la valeur intrinsèque d’une forêt (en tant que puits de carbone, régulateur du cycle de l’eau, habitat d’espèces, ilot de fraîcheur, etc.). Pourtant cette nomenclature est contournée sur de nombreuses zones ciblées pour les grands chantiers, déclarés pour l’occasion « d’utilité publique » (DUP) ;
  • La ruralité voit les écosystèmes se dégrader, pâtit du manque d’entretien de ses propres infrastructures, du sacrifice des terres agricoles, et de la multiplication des centres commerciaux au dépend des commerces de proximité ;
  • Les impôts locaux ou taxes des collectivités s’appliquent à tous les habitants d’un territoire uniformément, tandis que les grands projets (tels que les Lignes à Grande Vitesse ou les mégabassines), ne profitent qu’à une partie de la population (cadres, quelques agriculteurs, …).

Que défendons-nous comme alternatives ?

  • Non au plus vite, plus loin, Oui à plus de bonheur partagé
  • NON à la ligne à grande vitesse oui aux transports de proximité Privilégions les transports du quotidien (TER, tram, …) et la rénovation des lignes existantes
  • NON à Euratlantique, Oui à la rénovation et à l’habitat digne pour tous·te·s
  • NON aux extensions d’aéroport, Oui à un ancrage territorial. Prenons racine tout en restant solidaires des moins bien lotis que nous
  • NON aux mégapassines, Oui à des pratiques respectueuses du cycle de l’eau. Entre autre, une agriculture nourricière et équilibrée plutôt que des monocultures intensives
  • NON à l’uniformisation, Oui à la diversité La (bio)diversité, c’est la vie

NOTRE REVENDICATION

Arrêt des grands projets inutiles et nocifs,

arrêt de l’artificialisation démesurée,

Par l’appropriation citoyenne des projets

de développement sur le territoire

  1. Les habitants d’un territoire doivent décider directement, en assemblées ou convention citoyenne, sur quels modèles d’agriculture, transports, et solu- tions de logement investir dans les années qui viennent pour faire face aux enjeux contemporains (crises climatiques, géopolitiques et écologiques).
  2. Cela doit s’accompagner à très court terme d’un moratoire sur les projets qui impliquent un accaparement de ressources1 qu’elles soient ou non locales et sur les projets qui artificialisent2 les sols quand il existe des alternatives de rénovation ou de modernisation de l’existant.

Précisons ce que l’on entend par ;

  • Accaparement de ressource : fait d’exploiter une ressource (ex. : eau ou métal), pour un bénéfice restreint à une partie de la population ou qui nuit à son usage par une partie d’entre elle.
  • Artificialisation démesurée : imperméabilisation des sols notamment via la bétonisation ou la construction sur sol nu (ou couverts de végétaux), entraînant une perte de fertilité, de biodi- versité, et des problèmes de circulation et rétention d’eau dans les sols.

Programme des premières actions LaisseBéton

  • Lancement : 1er janvier 2022
  • 1er trimestre : grande action de campagne - contre la Ligne à Grande Vitesse Dax - Bordeaux - Toulouse
Le tracé mortifère de la Ligne à Grande Vitesse entre Toulouse, Bordeaux et Dax

Et d’autres à venir !

Ressources

Contact

Par email : campagne-laisse-beton@protonmail.com

Avec cynisme et panache 😏🏄‍️

L’équipe LaisseBéton